Portrait de Benoit Sorre
Portrait de Benoit Sorre © Benoit Sorre

Benoit SorreChercheur du CNRS au laboratoire Physique des Cellules et Cancer (PCC)

Synergy Grant

Après une thèse (2006-2010) où il a étudié le rôle de la courbure membranaire lors du traffic intracellulaire sous la direction de Patricia Bassereau, Bruno Goud et Jean-Baptiste Manneville à l’institut Curie. Il rejoint comme postdoctoral fellow les laboratoires d’Eric Siggia et Ali Brivanlou à The Rockefeller University (New York). Il y étudie comment les cellules interprètent la dynamique temporelle des morphogènes pour se différencier. Il est recruté au CNRS en 2014 en tant que CR2, rejoint dans un premier temps l’équipe « Physique du Vivant » du laboratoire Matière et Systèmes Complexes, puis en 2021 l’équipe «Contrôle Dynamique de la Signalisation et de l'Expression Génétique» du laboratoire Physique de la Cellule et des Cancers (PCC, CNRS / Institut Curie / Sorbonne Université).

ERC Synergy Grant 2025 : PathCorg - Spatially patterned organoids: regionalization, cell fate and lamination in cortical development and neuronal migration disorders

Le projet PathCorg s’intéresse à la formation du cortex cérébral, siège de fonctions cognitives supérieures, en reproduisant son développement grâce à des modèles in vitro tridimensionnels appelés organoïdes. L’objectif : comprendre comment les différentes aires du cortex se mettent en place et comment les neurones s’organisent en couches fonctionnelles, des processus essentiels à l’émergence des fonctions cérébrales et altérés dans de nombreuses maladies neurologiques.

Pour cela, le consortium développera de nouveaux dispositifs microfluidiques, des systèmes miniaturisés permettant de contrôler précisément les flux de liquides à très petite échelle. Ces outils permettront de recréer en laboratoire les conditions physiques et chimiques qui orientent la régionalisation et l’organisation du cortex au cours du développement embryonnaire. L’ambition est également d’améliorer la fidélité des organoïdes afin de mieux reproduire l’organisation du cerveau humain et d’offrir un outil plus précis et d’étudier le développement cérébral et ses dérégulations.

Contrôle spatio-temporel de haute précision du patterning tissulaire. Cyan : Noyaux de cellules souches embryoniares humaines. La zone centrale de tissu est stimulée par BMP4 (pSMAD1+, rouge)
Contrôle spatio-temporel de haute précision du patterning tissulaire. Cyan : Noyaux de cellules souches embryoniares humaines. La zone centrale de tissu est stimulée par BMP4 (pSMAD1+, rouge). © Benoit Sorre