Concours i-Lab 2019 : projets lauréats INP

Innovation

Pour cette 21e édition du concours national i-Lab, le CNRS s’impose une nouvelle fois avec plus de 34 projets directement liés aux laboratoires de l’établissement. 6 d'entre-eux sont issus d'un laboratoire piloté par l'Institut de physique.

Initié en 1999, le concours national d’aide à la création d’entreprises de technologies innovantes i-Lab est né de la volonté du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation de renforcer le soutien à la création d’entreprises innovantes, d’accompagner au mieux le développement des start-up et d’encourager l’esprit d’entreprendre auprès des chercheurs et des jeunes de l’enseignement supérieur.

Depuis 20 ans, le concours a permis la création de plus de 2 000 entreprises, plus de 50 % de ces derrières sont issues de la recherche publique. Aujourd’hui 70 % des entreprises ayant bénéficié du concours i-Lab sont toujours en activité et certaines sont devenues des références dans leur domaine d’activité. Depuis sa création, i-Lab a mobilisé 450 millions d’euros et récompensés plus de 3 400 lauréats pour 22 500 candidatures !

Cette année, les projets lauréats issus de la recherche publique représentent 68 % des projets récompensés ! A noter également, une prédominance des projets dans les domaines de la santé, du numérique et de l’électronique.

Sur les 75 lauréats de la promotion 2019, 34 projets sont liés à des laboratoires CNRS, soit 45 % des lauréats i-Lab 2019 et parmi ces derniers 4 parmi les 10 Grands Prix. Les entreprises créées recevront une subvention d’un montant pouvant aller jusqu’à 600 000 euros.

 

Les projets lauréats i-Lab 2019 issus d'un laboratoire INP :

Projet DiamFab porté par Gauthier Chicot

La future start-up DiamFab fabrique et développe des wafers de diamant synthétique semi-conducteur et des composants en diamant pour l’électronique de puissance de la prochaine génération dans le domaine de la conversion de l’énergie électrique.

Institut Néel (NEEL, CNRS)

Projet EASYGAN porté par André Bonnardot

La startup EasyGaN développe une technologie innovante, le substrat dits « clés en main » ou « epiready », révolutionnant l’industrie du semi-conducteur Nitrure de Gallium (GAN).

Centre de recherche sur l’hétéro-épitaxie et ses applications (CRHEA, CNRS)

Projet MISTRAL-3 porté par Rachid Bouchakour

La start-up WitMonki conçoit, développe et commercialise des dispositifs médicaux et des services pour le diagnostic et la prévention des maladies cardiovasculaires. Le projet MISTRAL-3 vise à développer un dispositif intégrant connectivité, analyse de la qualité de la mesure et pré-diagnostic en temps réel des électrocardiogrammes.

Institut des matériaux, de microélectronique et des nanosciences de Provence (IM2NP, CNRS/Aix-Marseille Université/Université de Toulon)

Projet SUPERBRANCHE porté par Delphine Felder-Flesch

Start-up œuvrant dans le domaine des nanomatériaux pour la santé, et plus spécifiquement pour l’imagerie diagnostique et la thérapie guidée par l’image en oncologie.

Institut de physique et chimie des matériaux de Strasbourg (IPCMS, CNRS/Université de Strasbourg)

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Projet Spin Ion Tech porté par Dafiné Ravelosona

Spin-Ion Technologies développe une solution innovante pour le traitement des matériaux magnétiques qui augmente la densité de stockage, destinée à équiper les lignes de production des MRAMs.

Centre de nanosciences et de nanotechnologies (C2N, CNRS/Université Paris-Sud)

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Projet Rium-Op porté par Gaël Patton

Dosimétrie opérationnelle pour les travailleurs exposés aux rayonnements ionisants.

Institut lumière matière (ILM, CNRS/Université Lyon 1)

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Communication CNRS Physique